Dimanche pas top au niveau de la balance : 77,6
Dimanche pas top au niveau de la balance : 77,6 kg soit une reprise de + 500 g en une semaine, ce qui me ramène à une perte de 37, 4 kg depuis le 11/03/10.
Descendre en dessous de 30 (je parle de mon IMC, vous l'aurez compris) est plus dur que je ne le pensais.
Y aurait-il des paliers plus durs à franchir que d'autres ?
Ce qui me rassure, c'est que je prends cette petite reprise de 500 g comme un avertissement mais pas comme une punition.
Je dois revoir un peu ma dose de sucreries à la baisse, ce qui fera baisser, un peu, les calories englouties.
Je suis très surprise de ne pas culpabiliser pour cette reprise mais j'estime que le chemin déjà parcouru est peut-être la plus grande victoire remportée dans toute mon existence et cela compte énormément pour moi de pouvoir vivre enfin de façon normale (bouger, m'habiller sans réclamer d'aide, monter mes courses jusqu'à mon 3ème étage, et ce, sans m'arrêter...etc... J'en passe car la liste est très longue !).
C'est important pour moi de préciser, à toutes mes lectrices et tous mes lecteurs, qu'une reprise de poids de temps en temps, ou un palier, n'est pas une catastrophe mais un léger contretemps dans le processus d'amaigrissement.
Moi, c'est comme cela que je le perçois !
Ce n'est pas la fin du monde mais une petite pause que le corps et l'esprit, font pour "digérer" la quantité de kilos déjà perdus !
Je pense qu'il est important de ne pas perdre de vue le but exact de la chirurgie de l'obésité.
Il faut maigrir, pour se sentir bien dans son corps et dans sa tête, pas pour afficher un poids "standard" qui rentre dans les normes de la société !
Chaque organisme est différend et si 55 kg conviennent à une personne, peut-être qu'il faut qu'une autre fasse 60, 65 ou 70 kg pour se sentir bien physiquement !
Pour moi, ce sera peut-être 70 et c'est pour cela que la perte diminue sensiblement.
Mais il est vrai aussi que je n'ai pas fait cette intervention pour ressembler à un mannequin squelettique mais pour ressentir à nouveau un bien-être physique !
Et, j'en fait le constat aujourd'hui, c'est le cas !
Je bouge de nouveau avec plaisir et je recommence à faire des choses que je n'arrivais plus à faire sans une grande souffrance physique ou morale.
Je fais du sport, mon ménage (rigolez pas, allez passer l'aspirateur sous le lit, quand, vous baisser, relève d'un exploit quasi OLYMPIQUE !) et je ne ressens plus cette sensation d'essoufflement, d'étouffement ou d'intense fatigue.
Bref, bouger ne représente plus un calvaire comme avant mais un plaisir chaque jour renouvelé !
Bisous à toutes et à tous.